Le neuroleadership comme mode d’emploi de l’humain

Effleurer le sujet du neuroleadership comme mode d’emploi de l’humain est ambitieux en un article de blog.
Je ne suis ni psychologue, ni médecin, juste spécialiste en communication, coach PNL (Programmation Neuro Linguistique) depuis 2005 et plus récemment praticienne en neuroleadership.

Nous rêvons tous de savoir créer et gérer des changements? Voilà une proposition de mode d’emploi succinct pour rendre nos changements compatibles avec qui nous sommes en tant qu’humains.

Le neuroleadership propose de nouvelles techniques de développement personnel applicables au plan individuel, au plan d’une équipe de management en entreprise et au plan de l’entreprise elle-même pour la rendre bio compatible.

En effet, le neuroleadership fait le lien entre les neurosciences, les sciences du comportement (cognitivo-comportemental) et le leadership.

Dans cet article, je vous propose un processus simple pour mieux comprendre nos fonctionnements vitaux et faciliter notre résilience individuelle.

Neuroleadership et motivations durables

Le neuroleadership pourrait avoir vocation de révéler que nous sommes tous nos propres leaders.

En effet le terme de leadership a été trop longtemps attribué à une poignée de personnes du monde organisationnel des entreprises. Or le « neuro » ouvre les promesses d’une compréhension universelle de l’humain et d’une gestion relationnelle plus apaisée.

Le monde du travail en a infiniment besoin, n’est-ce-pas? Je fais bien entendu allusion à toutes les formes de stress vécues au quotidien quelque soit le contexte.

Qu’est-ce-qui vous fait sincèrement très plaisir lorsque vous travaillez?

J’insiste sur le plaisir inconditionnel, quoiqu’il arrive et qui vous fait continuer à avancer sans regret ni recherche absolue de résultats, avec légèreté et passion presque sans fatigue?

Si vous répondez par exemple: apprendre de nouvelles choses continuellement avec une appétence curieuse de nouveautés pour les sujets complexes, vous avez un tempérament de novateur. Vous créez des méthodes, êtes à l’aise avec les concepts et tout ceci vous amuse pour trouver des solutions à des problématiques complexes.

Vous tenez là une motivation primaire sur laquelle vous pouvez vous appuyer pour vous mettre en mouvement si vous souhaitez changer quelque chose dans votre vie.

Cette motivation génère l’énergie que vous allez consacrer à un projet ou à une action.
C’est un guide authentique pour vous aider à aligner vos pensées et vos actes.

Nous avons plusieurs motivations primaires en nous et leurs puissances portent durablement nos actes.

L’origine de nos motivations primaires

En fait, ces motivations primaires ne sont pas innées, mais presque!
Nous les avons développées dans notre très tendre enfance en les imprimant dans notre gouvernance mentale instinctive par l’épigénétique (notre capacité à sélectionner l’expression de nos gènes).

Nous développons ensuite des motivations secondaires que nous acquérons au fil de notre vie sous leurs contraintes sociales. Ces motivations beaucoup moins durables étouffent parfois nos motivations primaires, ce qui aboutit à un manque d’alignement et un épuisement.

Il paraît donc essentiel de connaître nos motivations primaires et de les nourrir régulièrement.
On parle alors de biotypes qui forgent notre tempérament ou personnalité face au caractère qui est plutôt une construction sociale.

Neuroleadership et gouvernances mentales

Une fois vos motivations primaires un peu mieux connues, la question est de savoir ce qui va vous mettre en mouvement.

Qu’est-ce-qui va donner l’impulsion pour créer un changement souhaité dans votre travail, vos relations, vos émotions et/ou vos comportements?

Vous pouvez être motivé(e) par un projet et ne pas réussir à vous mettre en marche.

Le mode mental automatique

Notre cerveau fonctionne par défaut selon un mode mental automatique qui se nourrit d’expériences, d’émotions mémorisées et de « terrains » connus. Ce mode permet d’agir rapidement et de façon routinière face à des situations connues. C’est l’équivalent d’un ensemble de fichiers que l’on aurait remplis d’informations structurées.

Or, la nouveauté perturbe le mode mental automatique qui ne trouve pas de référence dans ses fichiers. En fonction du degré de complexité perçu, une forme de stress se déclenche sous l’effet du réveil d’un des états d’urgence de l’instinct (de survie):

• lutte: colère, agacement, agressivité, besoin de dominer la situation et de passer à l’action rapidement
• fuite: peur, anxiété, envie de s’extraire de la situation et échapper au « danger »
• inhibition: découragement, négativité et besoin de protection

Le mode mental adaptatif

La clé pour changer est de savoir basculer consciemment vers le mode mental adaptatif pour prendre de la hauteur sur la situation et calmer le mental (et aussi le système nerveux autonome sympathique).

En effet, le mode mental adaptatif est celui qui va nous aider à trouver des solutions et à piloter les nouveaux apprentissages.

Ce mode est notre marche-pied vers la sagesse, la nuance et la réflexion. Il est certes plus lent mais c’est lui qui nous permet de résoudre des problèmes complexes et ré-alimenter notre mode mental automatique de nouvelles expériences.

Notre mode mental adaptatif est logé dans notre cortex pré-frontal.

Vous l’avez compris?

C’est notre précieux cortex pré-frontal qui nous sert de pilote vers le changement et la résilience et nous extrait de la turbulence du mode mental automatique.

Alors attention lorsque ce dernier est surchargé!

Il existe de nombreux exercices pour ouvrir notre mode mental adaptatif.

Pour aller plus loin et revisiter votre rôle et votre rapport au travail en fonction de votre biotype:

Lisez mon article Comment devenir NeuroLeader de votre bien-être au travail?

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