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Femmes et médias sociaux : Edith Page in-fuseon, la communication au sens propre

Edith et moi, nous nous sommes rencontrées lors la 1ère volée 2011 de la formation « Management des réseaux sociaux et communautés en ligne » du SAWI.

L’interview d’Edith Page pour ce premier rendez-vous mensuel « Femmes entrepreneurs et réseaux sociaux » sur mon blog a suscité l’envie de co-écrire sur nos blogs respectifs, chacune avec nos différents angles de vue « numériques ». Voici donc ma 1ère publication sur le blog d’in-fuseon.

FEMMES ENTREPRENEURS ET RESEAUX SOCIAUX

Edith Page

Edith a lancé, il y a une année et demi son entreprise de communication – In Fuseon : la communication au sens propre. Comme son nom l’indique, elle se destine à des entreprises innovantes et des start-ups dans le domaine du durable. Dès le démarrage de son entreprise, l’intégration du web, des nouvelles technologies de communication et, bien entendu, des réseaux sociaux se sont inscrits comme une évidence pour cette ancienne de la comm’ et du marketing traditionnels (comme beaucoup d’entre nous, d’ailleurs).

Au cours de notre entretien, Edith m’a livré certaines satisfactions et axes de progression  découlant de la dure loi des médias sociaux.

Un usage essentiellement professionnel des réseaux

Etant entrepreneur, femme et maman, il devient compliqué de distinguer son image professionnelle de son image privée sur les réseaux. Actuellement, elle est confrontée, comme tout un chacun, à la gestion de son temps et, a choisi d’axer sa présence en ligne de manière principalement professionnelle.

Une adoption progressive et logique des différentes plateformes sociales

En démarrant son projet, elle s’est d’abord mise à actualiser son profil LinkedIn qui, me l’a-t-elle avoué, dormait. Puis, d’instinct, elle s’est dirigée vers Twitter comme outil de veille, suivi de près par le lancement de son site internet. Ce dernier, pour des raisons de coût, est resté simple, toutefois dynamique par la publication de news. Très tôt donc, dans la volonté de se rendre visible et de montrer l’exemple à ses futurs clients, Edith voit les réseaux comme un média supplémentaire et très accessible.

Le compte Facebook viendra un peu plus tard, à l’aube de la formation de spécialiste en médias sociaux du SAWI, puis l’ouverture de son blog lié à son site.

Au cours de cette formation, Edith découvre un tas d’autres outils sociaux comme la gestion des bookmarks avec Delicious (qui est, dixit Edith « sur le fil » en ce moment) ou comme Diigo.

Le web 2.0 au cœur de la communication de In-Fuseon

Aucun support papier ou plaquette. Son site étant le cœur de son activité. On sent qu’aux prémices de sa réflexion, il y a une volonté de dynamiser la communication traditionnelle dans un secteur d’activité très technique. Quoi de plus naturelle que de passer par les réseaux.

Edith tire parti des réseaux pour créer et valoriser son image

Le blog permet à Edith d’illustrer ses compétences sur le marché, tant rédactionnelles qu’en matière de réseaux sociaux ou de veille sur les cleantechs, par des articles recherchés et approfondis, bref : à valeur ajoutée.

Edith observe son marché en utilisant Twitter, qui est très adapté pour faire de la veille. Elle l’utilise également pour créer des contacts ou comme, je cite, « messagerie fun » de fin de semaine. Par rapport au marketing et à la communication traditionnels, il l’aide également pour faire la promotion de son blog et de son expérience tout en reflétant le dynamisme de sa personnalité très engagée.

Toujours connectée pour ses clients

Globalement, Edith se connecte 3 fois par semaine pour sa propre visibilité ; le matin très tôt, en fin de matinée ou le soir. Bref, quand elle a un moment, après ses autres engagements. Par contre pour ses clients, elle est en ligne tous les jours.

Le point faible à améliorer

Une des premières leçons qu’Edith Page retire des médias sociaux est à propos de son blog. Elle aimerait publier des articles moins longs, et plus fréquemment.

Au final « J’utilise les réseaux sociaux et les réseaux sociaux m’utilisent »

Edith m’explique qu’elle s’en sert pour sa propre promotion et, que de plus en plus fréquemment les personnes s’inscrivent à son blog et des prospects la contactent via les réseaux pour avoir recours à ses services.

Actuellement, Edith fournit autant de prestations prints que digitales, comme quoi, les réseaux permettent de sortir des sentiers battus.

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